Les prérequis ont été parfaitement identifiés. Lors des journées d’observation, j’ai pu relever à l’aide de la maitre de stage, des cahiers
des élèves ainsi que des conversations avec ceux-ci, les difficultés qu’ils pouvaient éprouver durant cet apprentissage. Le prétest portait sur les difficultés éprouvées par les élèves qui
avaient été relevées au préalable.
Les élèves ont pour la plupart bien progressé en ce qui concerne la connaissance et reconnaissance des préfixes et les conversions quelle
que soit la nature du nombre (entier/décimal). Cela est largement visible sur les différents graphiques présentés dans la partie pratique ainsi que leur analyse.
L’apprentissage a été mené à terme. Le temps imparti pour la durée de l’apprentissage n’était pas trop long. Les élèves et moi-même avons
construit les relations ainsi que le dispositif pour vaincre les difficultés dans un délai prévu.
La méthode travaillée a pu être transposée lors des applications, du posttest ainsi que de l’évaluation.
B. Les points négatifs
L’effet trop conditionnant que j’ai pu donner à la leçon a eu pour conséquence que l’élève n’ait pas été assez acteur de son apprentissage. Cela s’est révélé
être un frein à la mise en place d’une démarche active. Or, ceci était justement le but de cette approche de l’abaque de mesures ou tableau de conversions.
Les comparaisons entre les volumes n’étaient pas adaptées. (Voir explication dans « Approfondissement, réflexion et autoévaluation du dispositif »)
La situation mobilisatrice de la leçon aurait pu être plus motivante et en lien avec les élèves. Même si un enfant est très vite confronté à un abaque de
mesures ou tableau de conversions dans la vie de tous les jours (voir le compteur sur une pompe essence par exemple). Ce lien avec le compteur à eau n’était pas assez signifiant pour
eux.
Les conditions de stage ne permettent pas de connaitre chaque enfant et déceler ainsi leurs difficultés. Cela rend la différenciation assez complexe à mettre en
place.